Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

 

 Histoire

Aller en bas 
AuteurMessage
Alekseï Steverstone
[Fondateur] || Professeur de Psychisme et Gardien/Protecteur des Élèves de Géonosis
Alekseï Steverstone


Nombre de messages : 1058
Localisation : Dans un sens ou dans l'autre je suis ici ou là
Citation : La souffrance naît de nos propres peurs
Date d'inscription : 08/11/2005

Profil supérieur
Humeur:
Histoire Left_bar_bleue6/20Histoire Empty_bar_bleue  (6/20)

Histoire Empty
MessageSujet: Histoire   Histoire Icon_minitimeVen 9 Mar - 18:25

La chasse aux sorcières

Une ruelle, un tournant. Elle, courant pour sauver sa vie. Elle entendait toujours leurs pas se rapprocher, toujours plus vite, toujours plus fort. Son nom, il n'a aucune importance dans cette histoire, sa mort est proche. Peur et angoisse, tels étaient les émotions qui hantaient la jeune femme. Elle se savait condamnée, mais espérait encore une voie de secours. Soudain, elle trébucha contre un défaut du sol, elle tomba brusquement. Le lendemain, elle brûlait, devant une centaine de gens qui se réjouissaient d'être débarrassés d'une enfant du Diable.

Elle cherchait quelque chose dans ses papiers. Son expérience était presque finit. Peut-être pourrait-elle trouver une façon de soigner les blessures plus rapidement. Elle continua ses recherches quand l'on cogna à la porte. Elle s'y dirigea, se demandant bien qui cela pouvait bien être.

-Ne bougez plus sorcière!
-Je ne suis point sorcière, je suis guérisseuse, j'aide l'Église à guérir nos blessés.
-Des voisins nous ont avertis de vos projets, suivez-nous.

Elle ne pouvait pas s'enfuir. C'est donc le cœur bas mais la tête haute que la jeune femme fut brûlée vive.

Tels étaient les risques et les croyances des gens à une époque bien sombre, celle de la chasse aux sorcières. Cette chasse, créée pour éliminer tous ceux qui seraient soupçonnés de sorcellerie, prenait de plus en plus d'expansion à mesure que les années passèrent. Beaucoup d'innocents furent tués, mais peu de véritables sorciers furent rattrapés et condamnés. Les gens croyaient faire justice, croyaient se débarrasser d'enfants du Diable, mais la seule chose qu'ils faisaient réellement, c'était de conduire les innocents à une mort affreuse et remplie de souffrance.

Révolution, protestation

Elwen était une sorcière qui vivait modestement, mais qui avait assez d'argent pour survivre. Elle était un érudit en art et science magique, ce qui faisait d'elle quelqu'un de très important dans la communauté pauvre des sorciers. Elle allait de maison en maison afin de donner son enseignement aux jeunes sorciers qui voulaient bien apprendre. Bien entendu, tout ceci se faisait en secret, car en cette époque sombre, les sorciers n’étaient pas appréciés et beaucoup d'innocents mourraient à leur place.

Pour permettre aux gens de mieux discerner Elwen, nous allons en faire une description détaillée qui vous permettra de connaître la sorcière comme si elle existait encore.
La douce jeune femme avait une silhouette élancée, des courbures élégantes et des épaules gracieuses. Ses cheveux d'or encadraient un visage parfait dont la lueur mauve de ses yeux d'ange le mettait en valeur. Ses lèvres rouges et douces étaient toujours étirées d'un sourire joyeux.
Son caractère doux et déterminé faisait d'elle une femme hors du commun. Elle pouvait se battre comme un homme pour débattre de ses idées, mais pouvait aussi devenir aussi fragile qu'une femme lorsque son cœur était blessé.
Telle était Elwen de Londres, sorcière de renommée.

Ce que la jeune femme détestait le plus de son époque, c'était les préjugés auquel le monde magique avait le droit. Après tout, tous étaient libres de vivrent non? Pourquoi les sorciers seraient-ils obligatoirement les enfants du Diable? Ils n’étaient que nés avec des dons que les autres humains n'avaient pas. Ils étaient nés avec le pouvoir de faire bouger les choses, de faire pousser des plantes magiques et de ses protégé avec des pouvoirs que peu de gens n'avaient. Le monde des sorciers n'étaient certes pas un monde parfait, mais comme les gens dépourvus de pouvoirs, ils avaient le droit à la vie. Telle était l'opinion d'Elwen qui voyait des innocentes et des jeunes sorcières mourirent brûlées.

Elle cherchait sans relâche des moyens pour sortir la population sorcière de cette injustice, mais les solutions étaient difficiles à trouver. Elle allait désespérer lorsqu'elle fit l'improbable rencontre d'un français qui était partit en voyage, loin de son pays.

Philippe était un sorcier, de pure souche, bien fortuné. Il vivait avec aise dans les plus riches quartiers de France. Il était sous les ordres du Roi de cette époque, mais ne se mêlait pas vraiment de la société, car comme tous les autres, son Roi était contre les sorciers. Donc il devait endurer chaque jour des meurtres de jeunes innocentes ou de vraies sorcières sans même pouvoir réagir.
Étant homme de grande taille, il savait se faire respecté. Sa silhouette solide montait jusqu'à des épaules fortes. Ses cheveux noirs comme les ténèbres encadraient magnifiquement son visage d'aristocrate. Ses yeux aciers inspiraient le respect et même la crainte.
De caractère sombre et solitaire, Philippe accepte difficilement l'autorité et seul son Roi avait réellement le droit de pouvoir sur lui. Malgré son fort caractère, il protégeait les plus jeunes sorciers en les cachant du Roi et de l'Église.
Tel était Philippe de France, un sorcier sombre mais puissant.

Leur rencontre fut comme la chute de petites pierres qui causent les avalanches. Ils demandèrent à leur pays respectif des finances.

Elwen alla voir le roi d'Angleterre et alors une grande discution s'en suivit, disant qu'une femme ne devait pas s'ôter de son rôle premier, porter des enfants et que la construction d'école était le domaine des hommes. De plus, elle venait d'une famille bien trop modeste pour recevoir l'aide de la famille royale. Il y eu un scandale.

Elwen utilisa ses pouvoirs magiques pour leur faire peur. Elle était en colère, mais sa démonstration rajouta plutôt une autre raison au roi pour refuser sa requête, disant que les sorciers étaient des êtres bine trop dangereux. Il voulu la faire arrêter, mais elle disparue avant que les gardes n'arrivent.

La raison qui poussa le Roi de France à refuser la demanda de Philippe fut un évènement entre ce dernier et son conseiller. Rivaux depuis bien des années, les deux hommes n’étaient pas totalement d’accord sur le point concernant les jeunes sorciers. D’un côté Philippe défendait leurs droits et de l’autre le conseiller les insultait, continuant de prétendre que c’était des enfants diaboliques.
Plus le conseiller les insultait, plus Philippe sentait la colère monter en lui. Qu’est-ce que ce simple mortel, cet idiot, pouvait bien savoir des gens aux pouvoirs supérieurs? Après plusieurs heures de disputes qui devenaient de plus en plus violentes, Philippe le tua grâce à un sortilège noir et puissant. Plusieurs témoins le virent et le dénoncèrent au roi. Ce dernier, n’ayant pas le choix face à toutes ces accusations, fit arrêter Philippe à contrecœur, car il était son meilleur ami et vassal qu’il n’ait jamais eu. Le sorcier fut enfermé dans la prison du château.
Le roi allait visiter son vassal régulièrement en essayant de faire changer d’avis Philippe. Il voulait que son ami prétexte un accident, une erreur que plus jamais il ne commettrait. Voici ce que dit Philippe au roi pour refuser :

-Mon roi, mon suzerain, votre amitié m’honore et m’honorera pour le reste de ma vie, mais malheureusement, je dois protéger mon honneur. Ce meurtre, je l’ai commis de sang froid. Il les insultait, il m’insultait. Je ne m’excuserais que devant vous et juste cette fois. Personne ne veut m’écouter, ni vous, ni le peuple. Nous les sorciers sommes habituellement inoffensifs, mais lorsque nous sommes confrontés à la violence, nous avons droit à la légitime défense…

Voici comment le roi, surpris de ce discours, répliqua :

-Mon ami, maintenant je comprends, mais je ne puis faire changer d’avis l’Église à cause du meurtre. Par contre, si ce que tu dis est vrai, je vais te donner une chance de sauver ton peuple. Vas, je ferais croire aux gens que tu es mort. Ne reviens jamais, tu as choisis l’exile à la place de la mort. Si jamais tu reviens, je ne pourrais plus rien faire pour toi.

Philippe, touché par l’amitié de son ami, l’embrassa et disparut, laissant l’amour de sa vie en France, loin derrière lui. Il ne reviendrait jamais, sauf peut-être à la fin de sa tâche afin que son roi ne soit pas accusé.

Il retourna voir Elwen en Angleterre, passant loin du château français. Les deux amis eurent une idée. Ils protestèrent vivement en Angleterre, créant presque une révolution. Ils abandonnèrent finalement et se reculèrent plus au Sud de la région.

Treize, chiffre puissant et dangereux

Après plusieurs années de longs débats, de conseils, d’idées et de recherches, les deux amis eurent finalement l’idée qui durerait longtemps : la création d’une école qui servirait à protéger les enfants magiques et à les instruire. Maintenant, le deuxième problème à régler était la main-d’œuvre, car ils ne pouvaient pas construire toute l’école à eux seuls. Malheureusement, les recherches restèrent vaines. L’école fut donc commencée par les deux amis, seuls, mais enjoués de leur projet et nullement découragé.

Petit à petit, à force de travail et de détermination, les bases de l’école prirent enfin formes et s’élevèrent doucement vers le haut. Malgré qu’ils fussent de nationalités différentes, les deux amis travaillaient en harmonie. Enfin, à l’aube du treizième mois, l’école était finalement achevée et les deux amis purent enfin chercher des élèves à instruire. Les parents furent d’abord sceptiques et méfiant à l’idée de laisser leur enfant sous la tutelle de gens inconnus. Finalement, avouant le danger que représentait l’Église, ils confièrent leurs enfants à l’école Siminyyk, la nouvelle école de sorcellerie.

Les premières années de vie de Siminyyk se passèrent en harmonie, guidées par la sagesse douce de la jeune femme et le courage rude du jeune homme. Les deux grands sorciers instruisaient leurs nouveaux élèves avec beaucoup de passion et de gentillesse. Ils aimaient ce qu’ils faisaient et cela paraissait dans leur éducation. Les sorciers pouvaient maintenant étudier à l’abri des regards de simples humains sans aucuns pouvoirs magiques, tout cela, sans risquer la mort. Ainsi, l’école grandit en prestance et en popularité. Plus que les années passèrent, plus d’élèves, venant de tous les coins du monde, s’inscrivaient à l’académie. Ceci fit le bonheur des fondateurs, ils avaient enfin atteint leurs rêves, ils protégeaient les élèves sorciers. Malheureusement, comme dit le dicton, à tous bonheur, son malheur.

Ce malheur justement apparut la treizième année après la fondation de Siminyyk. Un sorcier, inconnu de nom, travaillait en secret pour lié les élèves les uns contre les autres. Les plus vils avaient été encouragés par une drôle de voix qui leur disait que les autres étaient inférieurs. Cet incident réveilla un volcan endormi et une immense haine envahit l’école. Elwen commença alors à désapprouver le choix de certains élèves, mais elle rencontra un brusque refus de la part de Philippe qui disait que tout enfant sorcier avait le droit d’étudier à Siminyyk. Le sorcier inconnu en profita pour monter les deux fondateurs l’un contre l’autre. La bataille dura treize jours. Le treizième jour, l’école se sépara en deux, créant une nouvelle école, Géonosis la traîtresse. Siminyyk devint Kashyyk, la trahi mais gagnante. Philippe et Elwen ne se reparlèrent plus, ayant trop de haine dans leur coeur. À jamais les deux écoles furent rivales, se battant et s’insultant chaque jours sans relâche et sans pitié. Philippe se rendit comte, treize ans plus tard de sa bévue. Il voulut la réparer, mais Elwen n’accepta pas. Le sorcier partit donc vers la France, fatigué de cette guerre. Il plaça un homme de confiance à la direction de son école.

Lorsqu’il apparut dans la salle d’audience, caché par des colonnes de pierres, des gens du peuple protestaient contre le Roi.

-Son corps n’a jamais été retrouvé, vous nous avez trahi majesté! Traître!

Philippe sortit enfin de sa cachette, provocant la surprise et la peur du peuple, mais aussi leur protestation. Le sorcier les regardèrent menaçants. Il ne leur permettrait pas de rabaisser son roi.

-Vous êtes tous stupides. Vous croyez que ce simple mortel de Dieu aurait pu me tuer. Je l’ai berné, puis j’ai pu enfin m’enfuir sous son nez après avoir tué son conseiller.

Il s’était placé devant le roi, plantant ses yeux dans ceux de son suzerain. Ce dernier était triste et surpris. Son vassal avait choisit de faire rédemption au meurtre qu’il avait commis, mais pourquoi fallait-il que ça tombe sur lui.

-Traître, je te brûlerais moi-même pour cet affront.

Le lendemain, Philippe était attaché au bûché, les yeux sur son roi, son suzerain, son amour. Il avait commis beaucoup de faute dans sa vie et la mort était juste. Pour tous ceux à qui il avait fait du mal. Le roi regardait son vassal, son ami, son confident, son protecteur. Il allait devoir le brûler de ses propres mains.

-…Sorcier, as-tu quelque chose à dire avant de mourir.

-Non mon suzerain, sauf peut-être ceci finalement: nous nous reverons, ce n'est pas un adieu.

Le roi resta immobile pendant quelques instants, puis, le cœur gros et les larmes aux yeux, il brûla cet ami qui lui était si cher. Il fut par contre soulagé de n’entendre aucuns cris de douleur sortant de la bouche de Philippe. Lorsque le sorcier ne fut que cendre, le roi repartit vers son château avec l’impression qu’il lui manquait une partie de son âme.

Du côté de la belle

Elwyn se débrouillait plutôt bien malgré l'absence de l'autre directeur, surtout que le nouveau était plus juste et se préoccupait beaucoup de l'enseignement prodigué aux jeunes élèves. Il faisait en sorte à ce que tout leur soit apprit, mais sans dépasser les bornes. Il n'en ferait pas des tueurs et essayait peu à peu de les faire revenir vers le droit chemin.
D'ailleurs, la jeune directrice remarqua que le jeune homme était réellement un passionné, mais qu'en plus, la mission qu'il s'était fixée semblait aller de bon train. Peut-être Géonosis redeviendrait-elle une école pacifique tout comme l'était Kashyyk. Peut-être moins pacifique, mais sûrement plus que ce qu'elle était au temps que Philippe dirigeait l'école.

Les deux directeurs en vinrent à une entente du fait qu'un traité, un règlement, de paix serait établi entre les deux écoles afin que l'éducation ne soit pas perturbé par des combats inutiles des uns contre les autres. Ce traité ne fut pas très respecté au début, mais plus ils imposaient cette loin, plus les deux écoles se rapprochèrent l'une de l'autre.
Les années passèrent ainsi et toujours aucuns traces de Philippe. Le directeur de Geonosis consentit à lui dire la vérité. Il lui annonça qu'en fait Philippe était retourné dans son pays afin de payer ses dettes et avait donc été brûlé. La nouvelle chamboula Elwen qui n'avait jamais cru en Philippe. Pourtant il était bien partit pour aller se faire brûler et ce en sachant ce qui l'attendait. À sa mémoire, ils firent élever une statue en son honneur pour que tous se souviennent de lui. Les deux associés allaient souvent là pour laisser une pensée pour lui.


Dernière édition par le Sam 7 Juil - 19:08, édité 5 fois
Revenir en haut Aller en bas
Alekseï Steverstone
[Fondateur] || Professeur de Psychisme et Gardien/Protecteur des Élèves de Géonosis
Alekseï Steverstone


Nombre de messages : 1058
Localisation : Dans un sens ou dans l'autre je suis ici ou là
Citation : La souffrance naît de nos propres peurs
Date d'inscription : 08/11/2005

Profil supérieur
Humeur:
Histoire Left_bar_bleue6/20Histoire Empty_bar_bleue  (6/20)

Histoire Empty
MessageSujet: Re: Histoire   Histoire Icon_minitimeSam 21 Avr - 18:41

Quelques temps plus tard, le directeur de Geonosis fut tué et un autre le remplaça. Ce dernier, plus cruel et plus mesquin dénonça rageusement Kashyyk de ce crime. Les élèves de l'école noir suivirent bientôt le mouvement et le traité qui depuis des années était, n'était plus. Les combats recommencèrent, les morts se firent nombreux. Elwen regardait impuissante le désastre se faire. C'est là qu'elle eu la décision qui lui déchira le cœur.

Kashyyk ferma ses portes ainsi que Geonosis. Plus personne ne pouvait venir étudier dans les écoles, car tout ce sang avait finit par agacer la directrice qui avait mit fin au massacre. Elle mourut beaucoup plus tard d'une mort naturelle et douce.

L'immortalité d'une école

Geonosis et Kashyyk se sont rouverte il y a mille ans. Aujourd’hui, elles vous accueillent nouveaux ou anciens pour une autre année d’études magiques. Bonne année!
Revenir en haut Aller en bas
 
Histoire
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Les règlements :: Règlements-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser